Chroniques

2019 : regarder en arrière pour mieux avancer

Je ne pensais pas me retrouver à écrire une rétrospective sur moi un jour. 2019 a été une année tellement incroyable, que l’envie d’écrire fut plus forte que tout. Bref, c’est l’heure du bilan.

Comment résumer en quelques lignes cette année ? 2019 a été une année riche en émotions, aussi bien positives que négatives. Une année de challenges, de rebondissements, de travail, de dépassement de soi, mais également de stress, d’angoisses et de nuits blanches… Impossible d’expliquer en quelques lignes l’ascenseur émotionnel que représente cette année. Ce qui peut être parfois une torture pour une fille comme moi qui « réfléchit de trop« . Mais il y a une chose que je comprends à présent, c’est que j’ai enfin trouvé du sens. « Cliché » me direz-vous. Peut-être. Moi, je me dis qu’à 30 ans (et des poussières), je me sens heureuse d’avoir comblé le vide qui m’habitait. Ou du moins, une partie. Car je sais que j’ai encore pas mal de choses à gérer et à travailler pour être en paix avec moi-même (mais ça, c’est l’histoire de ma vie).

« Il n’y a pas d’âge pour réapprendre à vivre. »

En résumé, j’ai enfin trouvé une direction à prendre, je crois en moi et je peux commencer à vivre. Ou réapprendre à vivre. Je me retrouve tellement dans ces paroles de Françoise Sagan : « Il n’y a pas d’âge pour réapprendre à vivre. On dirait même qu’on ne fait que ça, toute sa vie. Repartir. Recommencer. Respirer à nouveau. Comme si on n’apprenait jamais rien sur l’existence sauf parfois, une caractéristique de soi-même. »

Je sais que cela peut sembler dingue de penser de cette manière à 30 ans. Mais au final, je me dis que j’ai quand même mis la moitié de ma vie pour savoir ce que je veux (Dédicace à San).

Autant je suis sûre que certains naissent avec des vocations ou avec des chemins tout tracés. D’autres comme moi doivent se construire perpétuellement, repartir de zéro, constamment à la recherche d’un sens, d’un but ou d’un accomplissement. Comme si nous courrions sans cesse après la vie, dans la peur de manquer quelque chose de fondamental et de finalement ne pas vivre à fond. (Quelle ironie). J’en parlais justement plus tôt cette année, de cette « malédiction » qu’ont les multipotentiels, à vouloir vivre intensément, mener des activités variées, avoir une vie sociale frénétique et un enrichissement intellectuel constant… Menant parfois (comprenez : souvent) à un état de fatigue mental conséquent. La création de mon entreprise n’a pas vraiment aidé à ralentir mon rythme de croisière, loin de là.

« She believed she could, so she did. »

Et même si je découvre encore le monde de l’entrepreneuriat, je suis tellement fière du chemin parcouru depuis l’année passée : les leçons apprises, les décisions prises, le développement de mes activités, l’évolution de l’entreprise dans le respect de mes valeurs, l’accomplissement des challenges et cette incroyable envie d’aller plus loin ! Quand j’y repense, je n’aurais jamais cru franchir tellement d’étapes si vite :

  • La création d’une entreprise… de MON entreprise (à relire ici et ici) ;
  • La découverte d’une bouteille originale de « Vieille Saison Colmant » et la porter dans les labos de Gembloux ;
  • Construire petit à petit mon petit atelier de brassage amateur à la cave ;
  • Etre contactée par les médias locaux et raconter mon histoire ;
  • Rencontrer des anciens de Baudour et découvrir des anecdotes de famille au travers de lettres, d’e-mails et de partages ;
  • Produire le premier brassin de la Saison Colmant, « nouvelle génération » ;
  • Rencontrer Eric et Émilie Fernez pour organiser la première dégustation de la nouvelle Saison Colmant à Baudour, au Faitout ;
  • Vivre l’accueil enthousiaste de la bière… Et assumer la rupture de stock en 6 jours (!!!) ;
  • Doubler la production ;
  • Développer mes activités de dégustation et de zythologie avec des particuliers et en entreprise ;
  • Découvrir les brasseries artisanales de notre région ;
  • Obtenir le Prix Mercure de la Ville de Mons.

Je peine encore à me dire que tout ceci est réel. J’ai la tête qui tourne d’y repenser…

2019 m’a comblé. Vivement 2020 !

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